Périnée, pourquoi il faut le muscler ? pratique de l’oeuf de Yoni

Le périnée, kesako ?

Le périnée est un élément anatomique peu connu mais essentiel. Il est formé de plusieurs couches de muscle, de ligaments et membranes qui ferment la cavité abdominale. Il forme une sorte de socle qui soutient la vessie, l’utérus, le rectum. Sa contraction permet d’éviter une incontinence urinaire et/ou fécale. Son rôle est de soutenir les voies digestives inférieures, les voies urinaires et enfin les voies génitales afin d’éviter tout risque de descente d’organe (prolapsus).

Le périnée est souvent malmené pendant la grossesse puis au moment de l’accouchement. C’est pourquoi une rééducation du périnée est recommandée aux jeunes mamans. Néanmoins, il faut penser à l’entretenir régulièrement et éviter de trop le solliciter en contractant cette zone lorsqu’on porte des charges lourdes ou quand on tousse par exemple. La pratique du sport en rentrant son ventre à l’effort sans oublier de souffler par la bouche est également un bon exercice. Cependant, si on sent qu’il s’est affaibli avec les années, nous pouvons utiliser un œuf de Yoni.

L’œuf de Yoni, kesako ?

L’oeuf de Yoni est un œuf en pierre, que l’on place dans le vagin. Il en existe de différentes tailles et en différents types de pierre. La pratique de l’œuf de Yoni prend ses racines dans la Chine ancienne. L’œuf de Yoni est le symbole de l’énergie féminine, mais en Occident son utilisation est encore très secrète. L’utilisation de l’oeuf n’était enseigné que dans le Palais royal aux reines et aux concubines. Certains pensent qu’il était à l’origine enseigné comme une pratique pour plaire au roi tout en faisant l’amour. Toutefois, les bénéfices de la pratique sont bien plus étendus. Les personnes qui utilisent régulièrement ce procédé ont pu constater une augmentation de la vitalité, de l’énergie sexuelle et l’amélioration de la santé physique et spirituelle.

Mon expérience :

J’ai eu l’occasion de le tester moi-même. J’ai choisi l’améthyste parmi ces 13 pierres différentes :

  1. AMETHYSTE
  2. AVENTURINE​ ​VERTE
  3. CORNALINE
  4. HOWLITE
  5. JADE​ ​BLANC
  6. JADE​ ​JAUNE
  7. JASPE​ ​DALMATIEN
  8. OBSIDIENNE​ ​NOIRE
  9. OEIL​ ​DE​ ​TIGRE
  10. QUARTZ​ ​CRISTAL
  11. QUARTZ​ ​ROSE
  12. SERPENTINE
  13. UNAKITE

Le choix n’était pas évident mais j’ai aimé ses caractéristiques :

Son​ ​aspect : L’améthyste est un quartz violet (le fer lui confère sa couleur) composé de grands
cristaux. Elle peut présenter une nuance rose-mauve, violette plus ou moins foncée.

Son​ ​histoire : Autrefois, l’améthyste était non seulement reconnue pour sa beauté mystique mais sa rareté en faisait une pierre destinée aux élites de ce monde. Pierre de sagesse, symbole de sobriété mais aussi de pouvoir psychique et de spiritualité, l’améthyste est associée au Mystère mais aussi au pouvoir des grands, particulièrement au Pouvoir sacré.

Ses​ ​vertus : 

  • L’améthyste est la pierre symbolisant la sagesse et la tempérance.
  • Elle apporte l’harmonie dans sa vie personnelle et dans sa vie de couple.
  • donne de l’assurance.
  • apporte la clarté d’esprit et facilite la concentration.
  • stimule l’imagination et la créativité.
  • développe le potentiel intuitif et spirituel.
  • favorise les apprentissages et la méditation.
  • favorise la sérénité, la détente et la paix.

Liée​ ​au​ ​7e​ ​chakra,​ ​ou​ ​ ​Chakra​ ​couronne​ ​(Sahasrâra),​ aide à ressentir la plénitude qui est en vous, à comprendre l’importance de votre place et votre but sur la toile de fond de l’Univers.”

Mon ressenti :

L’utilisation n’est pas compliquée. Une fois passée le stade de l’appréhension l’emploi de cet objet se fait naturellement. Lors d’une mise en pratique associée à une profonde respiration ventrale pour tonifier mon périnée, je me suis détendue et sentie apaisée. Il sort sans difficulté et peut parfois décider de lui même que l’exercice est terminé. Il nous permet de mieux prendre conscience de cette partie du corps féminin, de nous recentrer sur soi. Idéal lorsqu’on travaille sur le développement personnel. Bien au delà de jouer un rôle juste sur le fonctionnement physique de notre organisme, il favorise également l’harmonie psychique. A tester sur le long terme.

La boutique œufs-de-Yoni.com propose une large gamme d’œufs, ainsi que des vidéos pour apprendre à s’en servir, un e-guide de conseils et d’exercices pratiques.

Un groupe privé sur Facebook a été créé par Peggy, fondatrice de l’Académie du Développement Personnel et de oeufs-de-yoni.com, afin d’échanger et partager sur nos expériences.

On peut suivre la boutique sur :

 

Contre-indications :

Important : l’utilisation d’un œuf de Yoni n’est pas possible si vous êtes enceinte ou juste après l’accouchement, dans ce cas, il est recommandé de consulter une sage-femme ou un médecin avant de commencer. Ne pas utiliser l’œuf si vous avez une infection vaginale, de la vulve ou de la vessie ou si vous avez vos règles.

Etes-vous plutôt curieuse ? intéressée ? Sceptique ?

L’autonomie des enfants #tablerondedemams

Coucou les Mam’s

Je vous retrouve aujourd’hui pour une nouvelle table ronde des Mam’s organisée par  Cécile du Mâle de Mère sur le thème suivant :

L’autonomie des enfants : ou comment les laisser prendre leur envol sans en faire trop ni trop peu ?

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C’est marrant mais j’aurais vu plutôt ça comme phrase : L’autonomie des enfants : ou la liberté des parents 😉

Je me souviens que l’approche de l’autonomie a bien été différente entre mon grand et mes jujus.

Tristan, mon aîné, a très rapidement voulu faire tout, tout de suite, tout seul ! A s’énerver lorsqu’il n’y arrivait pas ! Car dans sa tête il était prêt mais son corps ne suivait pas ! Que cela soit pour les repas, la marche, s’habiller etc… il a été très vite autonome à mon grand désespoir, je me sentais inutile comme Maman…

Bon par-contre avec les jujus, l’histoire était tout autre… pour aller plus vite, j’ai beaucoup fait à leur place…  Je ne les ai donc pas encouragé, à relever des défis et ils sont donc restés longtemps très dépendant de moi. Ils ont pris par conséquent leur temps pour tout ! A mon grand désespoir également !!!

Alors avec l’arrivée de BB Ba j’ai essayé de doser mon aide auprès de lui ^^ A vrai dire, je pense qu’en étant le petit dernier, Bb Ba très observateur veut rapidement aller jouer avec ses grands frères. La place dans la fratrie doit y jouer un grand rôle.

Je suis également prof, et je me suis vite rendu compte que l’autonomie est primordiale : pour eux, pour nous et surtout pour leur avenir !

Etant une adepte de la pédagogie bienveillante, et ayant animé une formation sur le sujet, il nous est apparu avec mes stagiaires que l’autonomie faisait partie de la bienveillance que l’on peut apporter aux élèves. Car être autonome permet d’aller vers la confiance en soi !

“L’autonomie, c’est bien plus que devenir grand. C’est aussi avoir assez confiance en soi pour oser poser certains gestes et devenir indépendant, capable d’agir et de réfléchir par soi-même. De plus, en devenant autonome, donc plus détaché de ses parents, l’enfant développe son estime de lui-même tout en se créant une vie intérieure stable et riche qui l’aide à éviter l’ennui et à se défaire de sa dépendance aux autres.” source : Maman pour la vie

Je vous livre ici, quelques réflexions à ce sujet :

Pour tendre vers l’autonomie il faut  :

  • laisser l’enfant faire ses propres expériences et faire des erreurs (dédramatiser les échecs et le statut de l’erreur)
  • ne pas faire à leur place, ne pas leur proposer systématiquement notre aide
  • les guider sans être trop sur leur dos (les conseiller), leur rappeler leur tâche si besoin
  • les encourager et les valoriser (tu es capable de faire seul)
  • leur donner des responsabilités (mettre la table, faire son lit le matin, se brosser les dents seul… par exemple)
  • les féliciter lorsqu’ils atteignent lors objectifs
  • le laisser exercer sa liberté tout en le protégeant, mais sans le surprotéger

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Et vous ? Avez-vous des astuces ?

 

 

L’amour maternel #TableRondeDeMams

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Coucou les Mam’s

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour une nouvelle table ronde des Mam’s qui a pris vie grâce à Cécile du blog “Le mâle de mère” sur le thème suivant :

“L’amour maternel est-il inné ou s’acquiert-il avec du temps ?”

Dans un  premier temps, j’étais plutôt tentée de répondre que l’amour maternel est inné, puis après réflexion je me suis dit que cela n’était pas aussi évident que cela pour toutes les femmes. Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte :

  • l’âge de la future maman,
  • la difficulté ou non de tomber enceinte,
  • l’environnement familial,
  • si la grossesse est désirée ou non,
  • si une ou plusieurs fausses couches ont survenu avant,
  • si la grossesse se déroule bien ou non,
  • les circonstances où l’on devient mère,
  • et surtout quand bébé est là…

Quoiqu’il en soit, je suis néanmoins certaine que l’amour maternel peut s’acquérir avec du temps. Nous ne devenons pas mères d’office au moment où nous accouchons de l’enfant. Pour Laura Gutman, psychothérapeute familiale et écrivaine argentine, c’est lors d’un moment de désespoir, de solitude et de grande fatigue au milieu de la nuit avec notre enfant dans les bras où coupée de toute notion de temps, nous nous trouvons face à cet enfant qui s’en remet à nous que “notre mère intérieure” naît.

Pour mon grand, j’avais été dépisté à risque pour la spina bifida à 5 mois de grossesse… Je commençais à bien le sentir bouger et je n’ai jamais eu aussi peur de le perdre., ou de ne voir que pour lui un avenir marqué par le handicap. Je pense qu’à ce moment précis, mon amour maternel est vraiment né… Nous avons été séparé à la naissance et toutes ces inquiétudes ont marqué ce sentiment.

Je ressentais tellement d’amour pour lui que je me demandais si je pourrais aimer autant un deuxième enfant…

Je me souviens de mes cours de psycho à la fac : Feu Jean-Marie Delassus  (médecin, philosophe et écrivain. Ancien chef de service hospitalier, chercheur et enseignant en périnatalité) disait : “On ne naît pas mère, On le devient…C’est un long parcours qui retrouve un trésor laissé de côté depuis l’enfance, constitué pendant l’enfance : la mère est un secret d’enfance.” En effet, devenir mère s’apparente alors à un voyage intérieur, où peuvent surgir des moments inattendus, déstabilisants, incompréhensibles pour soi et pour les autres et extrêmement douloureux parfois…

Je pense également aux mères qui n’ont pas porté leur enfant, cela ne fait pas d’elles des non-mère, cependant, il est peut-être plus difficile de se retrouver dans toutes ces émotions, biologiquement parlant, les hormones absentes n’aidant peut-être pas l’installation naturelle de ce sentiment d’amour maternel ? Quoiqu’il en soit, l’inquiétude et le soucis que l’on a de prendre soins de notre petit bout, et de bien faire, nous fera devenir mère… même si quelques fois on en doute…

“Suis-je une bonne mère ?” sûrement une question que l’on s’est toute posée un jour… l’évocation de cette interrogation montre selon moi que l’on est déjà sur le chemin grandissant de ce qu’on appelle l’amour maternel. Qu’en pensez-vous ?

 

 

Se retrouver après bébé…#tablerondedemams

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Je vous retrouve aujourd’hui pour ma deuxième table ronde de Mam’s sur le thème délicat mais non moins important de retrouver sa sensualité après bébé.

Merci encore à Cécile du blog Le mâle de mère  pour cette initiative, qui rentre complètement dans ma philosophie et dans mon souhait premier d’aider éventuellement d’autres mamans. On nous vente le bonheur de la maternité, mais on nous cache bien souvent la réalité des choses ou quand certaines personnes le font, on a plutôt peur !!

Un des points que l’on aborde rarement lorsqu’on est enceinte est justement celui où on ne l’est plus…

Notre rapport avec notre corps est souvent bien compliqué, comme l’aborde Cécile dans son article “Le corps chamboulé”. Pour ma part, je n’ai jamais ressenti  lors de la grossesse de mal être lorsque celui s’arrondissait, peut-être parce qu’il était déjà bien rond :p Néanmoins j’ai deux voir trois de mes amies qui l’ont mal vécu et accepté…

Le plus difficile pour moi était d’accepter mon corps après la grossesse… et c’est toujours le cas, car j’ai beaucoup de poids à perdre… et j’ai toujours ce ventre rond que j’ai tant chéri mais qui est vide de vie aujourd’hui…

Alors oui j’ai eu 3 césariennes et une grossesse gémellaire avec un tour de ventre d’ 1m26 …. mais le fait est que je me sens mal à l’aise avec ce corps. Je pense que cette image que l’on a, nous gêne dans notre intimité… Il faut l’accepter… et en parler avec notre compagnon car il pourrait ne plus se sentir désirable alors que ce n’est pas le cas.

Effectivement il faut réapprivoiser ce corps, être bienveillante avec nous-même… prendre soins de lui et de nous d’une manière générale…. Il faut retrouver dans le regard de l’autre la femme que l’on était et qu’on est toujours…

BB Ba a 22 mois, et après 4 enfants j’essaie enfin de me chouchouter. J’ai la chance d’avoir une amie proche, qui m’aide à faire ressortir le côté girlie en moi, il est vrai que d’avoir de jolis ongles me donne l’impression d’être plus femme lol

J’ai eu la chance de pouvoir allaiter BB Ba pendant 9 mois, et je vous avoue qu’il m’a été difficile de faire la part des choses entre le sein nourricier et mon sein… et puis le temps aide petit à petit à faire les choses, les mamelons retrouve leur couleur et leur taille d’origine.

Après cette réconciliation avec notre corps, il nous restera plus qu’une lutte à mener… : combattre la fatigue 😉

Patience, compréhension, bienveillance sont pour moi, les maîtres mots à suivre pour se sentir en harmonie après bébé, et pour vous ?

Récit d’accouchement des jujus, césarienne n°2, maternité des Lilas 2007

Le 30 décembre 2006, j’avais eu un RDV avec mon gygy qui m’informait que les BBs étaient encore haut et loin et le col long et fermé… On commença même à parler d’une date pour la césa programmée vers le 23 ou 24 janvier 2007. Me voilà rassurée me disant que je vais réussir à tenir jusque là.

Le poids des BBs se fait de plus en plus sentir et je commence à faire beaucoup d’œdème… Bouger me demande beaucoup d’efforts et je fatigue de plus en plus vite, malgré cela je suis prête à les garder le plus de temps possible encore pour être sûr de ne pas être séparé.

Mais voilà que 4 jours après, le 3 janvier 2007, à 8 heures du matin, après une nuit où les BBs ont beaucoup bouger d’après Khayne qui avait mis souvent la main sur mon ventre cette nuit-là, je perds soudainement les eaux dans mon lit ! « C’est pas vrai » pensais-je. Je réveille mon mari avec ces douces paroles : « Namour ! Je crois que j’ai perdu les eaux ! » « T’es sûr ?? » me répond-il réveillé d’un coup. Je me lève du lit et on entend l’eau s’écouler sur le sol… « ha oui c’est sûr ! »

Je suis ravie car ce sont eux qui ont choisi la date (un 3 comme leur grand frère né le 3 novembre) et cela m’a permis de vivre « la magie » de partir précipitamment à la mater.

Heureusement, nos valises étaient quasi faites et tout pratiquement prêt pour l’arrivée des BIS, ce qui m’a permis de ne pas paniquer. Je suis assez sereine, je n’ai pas de contractions, je sais que j’ai un peu de temps devant moi. J’appelle mon amie Puce à la rillette, pour savoir si elle peut s’occuper de mon grand qui ira avec elle au travail. Le plus difficile a été de lui dire au revoir, il pleurait et il ne comprenait pas ce qui se passait malgré nos explications du jour présent et passé.

Il est environ 9 heures et nous arrivons à la maternité des Lilas. Place au monitoring et toucher : les BBs vont bien, col long ouvert à 1, liquide clair, pas de contraction douloureuse. Je m’inquiète un peu car je ne suis qu’à 35 SA et 2 jours, j’ai peur que leurs poumons ne soient pas terminés, que l’on soit séparé.

On me met alors dans une chambre sans monitoring ni rien pour patienter. Mon gygy est de garde cet aprèm, il pourra me faire ma césa !! Mais si les contractions s’emballent il faudra avancer l’heure de celle-ci.

Après la douche à la bétadine et la perf me voilà comme une baleine échouée sur le lit. Je suis sur le côté mais des douleurs commencent à se faire ressentir : des douleurs de règle assez douloureuses et de plus en plus rapprochées. Je demande aux jujus de patienter et d’attendre mon gygy

Vers 13h, je n’en peux plus de ces douleurs, inquiète je demande à mon mari d’aller quand même prévenir la sage femme. Mon col était devenu mou mais rien d’urgent. Mon gygy est prévenu, il finit de déjeuner et arrive 30 min après pour me prévenir qu’on préparait le bloc.

L’heure H arrive, je suis étonnée par la salle d’opération qui a l’air bien accueillante, on m’entoure bien. L’anesthésiste vient me faire la rachianesthésie, futur papa me rejoint dans la salle à ce moment là. La rachi calme tout de suite la douleur des contractions et je perds immédiatement toute sensation au niveau des jambes.

On me prépare, on me rassure, on me parle, on m’explique… Khayne s’assoit à côté de moi et me tient la main. Je lève les yeux et je vois le miroir. On me demande si je désire regarder dedans, je réponds que oui sans vraiment être sûr de moi mais la tentation était trop forte !!

« Incision » lance le gygy, je regarde dans le miroir et je remarque que ce que je peux voir sera soft. Je vois un des docs aller chercher un des BBs et l’autre pousser sur mon ventre. J’ai l’impression de sentir BB glisser dans mon ventre vers le bas et là je vois BB Aurel sortir ! Il est magnifique ! Il est gros je me dis, alors cela me rassure !! Je regarde mon homme, les mains serrées on nous apporte notre premier BB pour un joue contre joue quand 1 min après sort BB Alexou !! Je n’ai pas eu le temps de le voir sortir !!! Mais j ai également ressenti cette sensation d’expulsion, comme 2 poids en moins :p J’ai pu exactement me rendre compte qui des deux sortait et donc pouvoir leur donner leur prénom (confirmer également par la faible différence de poids).

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Pendant que l’on me recoud, Le Papa a suivi les BBs. Il revient me redire leur poids : 2kg 900 et 2kg 930 ! Tout le monde est stupéfait par leur poids !! Après quelques instants, je me retrouve dans la chambre du départ où m’attendent les BBs. Ils sont en couveuse histoire de se réchauffer mais on voit que tout est nickel du point de vu respiratoire et tout !! Je peux les toucher et au bout de quelques minutes j’ai eu la joie de les mettre au sein.

Avec mon mari on a du mal à réaliser !! Et pourtant à 14h54 et 14h55 ce 3 janvier 2007, notre famille s’est agrandie par la venue de ces 2 bonhommes.

Vers 17h/18h, le grand frère a pu venir me voir très très rapidement…. Le pauvre, il avait l’air inquiet de me voir comme ça. Il me posait beaucoup de question, si j’étais malade etc. Il vient me caresser la main. Rapidement il est temps pour lui de repartir avec son Papa. Il a les larmes aux yeux, cela me fend le cœur…

Avant de redescendre dans ma vraie chambre, on habille les bBs et là j’apprends leur taille 47 et 47,5 cm ! Je n’en reviens pas moi-même ! On m’entoure, on s’occupe de moi…

Je ne pensais pas vivre un accouchement aussi fabuleux et un jour parler d’une césarienne en bien ! A l’heure actuelle j’ai même l’impression de n’avoir jamais eu de césarienne !! Je crois que l’état d’esprit joue beaucoup et je m’y étais beaucoup préparée. Avec le moral au beau fixe je me suis remise rapidement des suites post-accouchement. Il n’en ressort que du positif : des jujus qui vont bien, un adorable mari, un amour de grand frère, une bonne mise en place de l’allaitement et 14kg de moins sur 15 de pris en sortant de la mater !!! (je les ai allaité finalement 6 mois, mais par contre j’ai pris 8 kg avec l’allaitement)

J’ai fait long, désolée ! Moi qui croyais que je n’aurais rien d’exceptionnel à dire par rapport à un accouchement par voie basse où on est moins passif physiquement mais où mentalement cela reste toujours très fort